Historique Hammond

L'Histoire de Laurens Hammond

 

L' histoire de Laurens Hammond commença le 11 janvier 1895 à Evanston dans l'Illinois aux Etats-Unis,

 Un génie était né!!!

 

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Laurens Hammond est l'inventeur de la lunette 3D et de la table de Bridge automatique et de pleins d'autres choses, mais cet aventurier de la technologie allait inventer un instrument exceptionnel dans les années 30's.

 

Hammond n'était pas un musicien du tout, il ne connaissait rien dans le domaine musical, même pas une note mais; il à cependant été pris par les grands avantages de la musique et était vif pour trouver une manière de permettre aux musiciens de s'exprimer davantage chez eux.

En 1933, donc, il a tourné son attention au développement d'un orgue électrique. Il à acheté un vieux piano et à commencé à le reprendre en morceaux jusqu'à ce que la seule partie qu'il ait laissée ait été le système d'action du clavier. En utilisant le clavier comme contrôleur, il pouvait jouer autour avec de diverses et différentes manières pour essayer de produire du bruit jusqu'à ce qu'il ait trouvé celui qui à retenti au mieux à son oreille. Il chercha et inventera le générateur à roues phoniques.

Le trésorier auxiliaire de la compagnie, W.l. Lahey, était l'organiste d'une église voisine, et c'est ainsi que Laurens l'a apporté dans cette église pour tester la rétroaction sur la qualité de son nouveau "bruit". Avec toute son expérience précédente de fabrication et de technologie, dans la conception de ses horloges et des lunettes 3d dont il est l'inventeur (Hammond Clock Company), le générateur à roues phoniques était incroyablement bien machiné avant que l'orgue même ne soit finalement entré dans la production car il utilisera le même système que dans une horloge Hammond. La qualité du système est toujours remarquable puisque même après 80 ans de jeu, le nombre d'orgues Hammond à roues phoniques vendu sont toujours en  état de marche.

Laurens à classé son brevet en janvier 1934. La chance à bien tourner pour lui à ce moment, car le chômage était en hausse et ainsi il fut accordé et nommé pour le projet avec déjà l'espoir qu'il créerait beaucoup d'emplois dans le secteur. Pendant la 2ième guerre mondiale, Laurens fut été invité pour montrer ses qualifications techniques dans un tas de nouveaux secteur. Il à aussi aidé des commandes de missile guidées par conception et des autres brevets lui ont été attribués pour l'infrarouge et les dispositifs de sensation légères et pour les conseils des bombes et le glissement. La bombe de glissement était le grand-père des missiles guidés d'aujourd'hui, porté dans les sous-marins nucléaires. Il y à également une rumeur qui dit que des orgues Hammond ont été placés sur quelques sous-marins pour fournir du divertissement. Hammond à laissé sa position comme président de sa compagnie en 1955, pour pouvoir s'accorder plus d'heures, pouvoir se concentrer, rechercher et développer de nouvelles idées. Le 12 Février 1960, à l'âge de 65 ans, il décida de se retirer, et s'est retiré complètement de l'industrie de la musique. À l'heure de sa retraite en 1960, il à obtenu 90 brevets. 

Et comme vous le savez, toutes les plus belles histoires ont une fin;  Laurens Hammond décédera le 3 Juillet 1973, après sa disparition, plus de trente fabricants d'orgues électriques ou électroniques prennent place sur le marché, Laurens n'est plus là et le secret Hammond est perdu à jamais; mais cette sonorité restera gravée dans la mémoire de tous les grands collectionneurs Hammondistes. Le chiffre des concurrents augmentera encore plus vers la fin des années 70, car la demande des orgues à la maison à pris des proportions incroyables. Laurens Hammond n'avait pas simplement créé un produit avec son orgue; il avait créé quelque chose qui vivra tant que les gens veulent toujours entendre ce bruit merveilleux qui vous remue à chaque démarrage de l'orgue. Hammond était là pour produire les instruments qui offraient la meilleure de toutes les qualitées et son esprit existe dans chaque orgue Hammond dans le monde et y restera toujours accroché. La fabrication de la roue phonique sera arrêtée en 1975, la marque  Hammond à perdu sa qualité et accumule les erreurs et deviendra "Hammond Suzuky".

 

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Hammond Story

Un rappel sur le parcours de L'Orgue en Usine

 

Laurens Hammond est né le 11 janvier 1895 à Evanston dans l'Illinois aux États-Unis. Après les lunettes 3D et la table de bridge automatique, cet aventurier de la technologie allait inventer dans les années 30 un générateur de sons électronique fabuleux, le cœur du futur B-3.  Dans un tas de nombreuses gares américaines, on peut encore voir des horloges signées par la "Hammond Clock Compagny".

Pourquoi ce surdoué de la mécanique, qui à l'âge de 14 ans avait eu l'audace de proposer à Louis Renault les plans d'un embrayage automatique, a t-il eu l'idée d'utiliser le moteur synchrone particulièrement précis qu'il employait dans ses horloges, pour faire tourner les 91 roues phoniques composant le cœur de l'instrument qui allait faire sa renommée?

Parce que c'était soit un génie, soit un illuminé, et plus probablement les deux ! La caractéristique d'un moteur synchrone est que sa vitesse est fixe en fonction de la fréquence du secteur; or si la tension du secteur (110 Volts aux États-Unis) pouvait fluctuer, la fréquence, elle, était stable.

Pour notre ami Laurens Hammond, ce qui faisait tourner une horloge avec tant de précision pouvait fort bien faire fonctionner un générateur de son, composé d'une multitude de petites roues dentelées, tournant chacune devant un aimant et des bobines de cuivre permanente sur lequel serait bobiné quelques spires de fils électriques. Le système était déjà connu, c'était le haut-parleur à exitation.

Envoyez un courant alternatif dans une bobine de haut-parleur et la membrane vibre en produisant un son. À l'inverse, si on bouge mécaniquement une membrane de haut-parleur et que l'on amplifie ce qui sort du bobinage, on entendra un son. Dans ce cas, le haut-parleur est appelé un microphone.

 

91 roues phoniques

Pour avoir autant de sons que de notes, il fallait une roue par note, et pour avoir des sons différents, c'est à dire une gamme, il fallait faire tourner ces roues à des vitesses différentes! Donc la, ça coince, c'est pas facile de trouver!!! 

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C'est là que notre mécanicien est à l'aise et se prête au jeu, pignons et roues dentelées s'amassent. Pour entraîner toutes ces roues, il faut des embrayages, un axe central, des axes secondaires, l'enfance de l'art quoi! On y arrivera toujours un jour!!!!

C'est trop rigide, ça  commence par bloquer!!! Allons donc dis Laurens accouplons les roues deux par deux, chaque groupes de deux roues phoniques sera entraîné par un embrayage à ressort et le générateur sera divisé en un axe primaire entraînant deux axes secondaires desservants les groupes de roues phoniques; le tout sera monté sur suspension à ressort pour le transport et les chocs au jeu.

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Mais les problèmes arrivent! Un moteur synchrone ne s'accroche sur le secteur que quand il tourne à sa vitesse nominale; seul il ne peut pas démarrer avec un allumage électrique.

Laurens pris du temps et réfléchit en regroupant toutes les expériences de sa vie et se dit, alors, on lui adjoindra donc un moteur de lancement supplémentaire (un moteur asynchrone) qui entraînera le moteur principal jusqu'à ce qu'il tourne à sa vitesse de croisière, c'est ce qu'on appellera le moteur de "Start Run Switch". Ouffff!! Une chose de faite…

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Et pour que tout cela tourne rond, suprême astuce de notre géni bien sur, chaque groupe de deux roues phoniques sera relié par un réseau de fil en coton, de gouttières et de tuyaux, à un bac à huile central.

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La lubrification constante des différents paliers en bronze poreux, moteurs et pièces tournantes se fera par une capillarité. On était en 1933, le générateur à roues phoniques était né grâce à notre inventeur mais il ne se doutait pas encore du succès de cet engin; le meuble n'était même pas encore dessiné ni rien, on aurait dit un projet interminable et irréalisable et pourtant lisez la suite svp ce n'est que le début d'une histoire qui marquera son point l'histoire de la musique...

 

1934, Ford vient à la rescousse

L'idée était trouvée, Laurens Hammond voulait concurrencer avec son générateur les orgues d'église à tuyaux.

C'était son but, mais des affaires précédentes malheureuses (la A-Box, une des premières batteries qui hélas explosait) avaient mis la société en faillite. C'est Henry Ford, le géant de l'automobile, mélomane passionné, qui viendra à la rescousse, en finançant et en construisant les premières productions des Orgues Hammond dans ses ateliers de mécanique Ford.

Le premier orgue, l'ancêtre du B-3, sortira des ateliers de Ford en juin 1935 et s'appellera le modèle A. Les tirettes harmoniques (drawbars) sont chromées, dures à manier, mais le meuble en noyer ciré a déjà l'allure du B-3 en un peu mois profond. Le pédalier de 25 notes est en éventail, les deux claviers (Swell, clavier supérieur Récit et Great, clavier inférieur Grand Orgue) ont 61 touches chacun avec 20 Presets.

L'électronique comportant 2 tubes est frustant, le câblage est en fil isolé par du coton, les réservoirs d'huile sont immenses! L'orgue est vendu $1193 et se branche sur un ampli spécial (Tone Cabinet A-20) valant $1250.

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Les 11 notes noires commandant les 9 presets sont déjà présentes et le Vibrato est un vague trémulant commun pour les deux claviers. Ce modèle sera fabriqué jusqu'en octobre 1938 ! Le modèle BC sorti en 1936 verra arriver un second générateur à roues phoniques doublant le premier; c'est le générateur de Chorus. Ce générateur, légèrement désaccordé par rapport au premier produira un Chorus d'une beauté rare. Il faudra attendre le modèle BV d'avril 1946 pour voir arriver le Vibrato et le Chorus à scanner avec ses trois réglages C-1, C-2, C-3 qui vont faire le bonheur des jazzmen.

Le modèle B-2 de décembre 1949 introduira le vibrato séparé par clavier ainsi que les réglages soft ou normal agissant sur le volume général de l'instrument.

Le premier B-3 avec les célèbres percussions harmoniques sera introduit en janvier 1955 dans un climat polémique, ce n'est pas le succès ! Les tenants de l'orgue classique attaquent Hammond. Il y a procès ; Hammond perdra mais gardera le droit d'exploiter ses brevets. Le B-3 coûte alors $2410 et se branche sur un ampli, la Leslie n'existe pas encore et les musiciens de jazz ne le trouvent pas ailleurs que dans les églises ou les chapelles.

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 De l'église au Club

Entre temps, de nombreux modèles ont été construits, le C (septembre 1939), CV avec vibrato, C-2, C-3, D et DV, G. Le modèle liturgique E de juillet 1937 aura un pédalier concave, deux pédales d'expression avec des indicateurs mécaniques de niveaux sonores : une petite merveille!!!

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Le modèle B-A de janvier 1938 rajoutera un lecteur de rouleau type piano mécanique, c'est la grande mode! Le RT, successeur du E, sortira en juillet 1949, le meuble est imposant, mais il sera fabriqué trois mois, de juillet à septembre 1949. Très vite, le RT-2 est mis en production le 1er novembre 1949, il possède les vibratos séparés sur les deux claviers. Il sera produit jusqu'en janvier 1955, qui verra son remplacement par le RT-3 possédant l'électronique du B-3 avec les fameuses percussions harmoniques. C'est un orgue de concert que l'on trouve encore chez certains musiciens. Parallèlement, la production d'amplis, les Tone Cabinet, sera prolifique ; ce seront plus de 30 enceintes qui seront construites de 1937 à avril 1963.

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 L'après guerre, l'âge d'or

Les bases américaines installées en France après la guerre de 1945 ont été le vecteur qui a favorisé l'importation de l'Orgue Hammond en France. Chaque base avait son orgue Hammond; 1400 modèles Hammond avaient été commandés par le Département d'État.

Il fallait les entretenir, ce que faisait Robert Bonnet travaillant chez Hanlet. En 1960, RCA sort un disque qui va révéler l'orgue Hammond aux francais. The Lou Bennett Quartet avec Kenny Clarke à la batterie, Jimmy Gourley à la guitar et Jean-Marie Ingrand à la basse fait un tabac avec ses titres comme Amen (RCA 900.078).

Aux États-Unis, c'est l'incredible Jimmy Smith qui sévit ! La raison du succès, c'est aussi la Leslie, cet amplificateur très particulier donnant à l'orgue un son velouté, mordant ou déchirant. Laurens Hammond ne voulait pas entendre parler de l'ampli à diffuseurs rotatifs de Don Leslie : les musiciens le lui ont imposé et l'on peut dire que le succès à monter encore plus vite une fois la fameuse Leslie arrivée sur scène, ce fut le choc, le public était aplatit, jamais l'on avait entendu un tel son, cet effet merveilleux qui vous bourdonne dans l'oreille des heures après, c'est le début mais aussi la fin d'une belle histoire car ca ne durera plus

 

La période belge

En 1960, le succès des Hammond est tel en Europe que Laurens décide d'ouvrir, entre autres, une usine de montage en Belgique, à Anvers. Ce sera à partir de ce moment, et pour des raisons surtout économiques que la production va perdre petit à petit sa qualité.

Les consoles sont fabriquées en Belgique mais les orgues arrivent en pièces détachées des États-Unis. Les modèles se diversifient, les transistors apparaissent, les premières boîtes à rythmes font retentir leur Tchac Poum Poum!

Parallèlement à la demande des particuliers les musiciens réclament un orgue portable; ce seront les belges qui vont le réaliser: le Spinet L-100P portable apparaîtra vers 1969, disponible en 4 couleurs, noir, vert, blanc ou rouge.

Ce sera un succès considérable bien que l'instrument souffre de nombreux défauts et n'est déjà plus le vrai Hammond, les Belges ont coulés et ruinés et détruiront petit à petit la marque.

 Les LSI débarquent

Présenté en grande pompe au Musée des Arts et Traditions Populaires vers 1970, Le Piper Hammond anticipait l'arrivée des orgues électroniques sophistiqués et des synthétiseurs.

Équipé de transistors, puis des premiers LSI sur support céramique, il permettait de faire des accompagnements automatiques avec un doigt, possédait une rythmique, imitait des instruments de musique traditionnels. Cette révolution marquera le début des difficultés pour Hammond. Pas de Drawbars, plus de son de flûte, le marché visé, c'est le grand public, les masses, les LSI, ce n'est pas le truc de Hammond, d'autres marques (italiennes ou américaines) inventent plus vite. Les orgues Hammond sont très chers, les sons ne sont plus inimitables du moins c'est ce que certains ont cru.

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Les modèles ont beau se multiplier, la concurrence devient extrêmement active avec des marques comme Casio, Yamaha, Roland, Korg, Gem et plein d'autres marques japonaises et italiennes et la marque Hammond n'est plus sur son terrain!!!

D'erreurs en erreurs, la marque subit des tas de grandes difficultés aussi bien financières que matériel; l'usine de Belgique fermera en 1972. Les Belges ont détruit la prodigieuse marque Hammond grâce à leur nouvelle technologie.

 Les années obscures

La marque Hammond sera rachetée dans le début des années 1970 par "The Marmon Group". Ce passage de l'épopée Hammond est très obscure, rachats et ventes se mélangent, l'empire vacille dans tout les sens.

Le fait est que les instruments à LSI sortis à cette époque sont des instruments de supermarchés sans grand intérêt et à un prix raisonnable: ils sont fabriqués au Japon, et le générateur à roues phoniques est arrêté de fabrication en 1975; les stocks de pièces détachés sont dispersés, Hammond n'est plus sur le devant de la scène alors que le B-3 y reste fermement car celui qui à goûté à cette marque ne la lâchera pas, ils en tiennent le secret de cette caisse au son magique.

 Noël Crabbe monte au Créneau

Amoureux de l'orgue Hammond, Noël Crabbe est un australien. Homme d'affaire éminent, il acquiert le nom, les marques déposées et toutes les licences en 1985 et confie la recherche, le développement et la fabrication à Suzuki qui soutraite au Japon la fabrication pour de nombreuses marques (Suzuki a travaillé pour Ensoniq, et aujourd'hui construit pour Young Chang/Kurzweil).

Suzuki se donne alors la vocation de redorer le blason Hammond. De nouveaux modèles apparaissent, essayant de copier électroniquement et numériquement le fabuleux B-3; citons le B-3000...

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Ces instruments sont propre à la base des technologies modernes et de sampling, accompagnements automatiques et autres, réincorporent les tirettes harmoniques qui ont pris le nom de Tonebars.

Malgré des qualités indéniables, ces instruments déroutent le musicien professionnel pour des raisons de polyphonie restreinte, de temps non-réel, de sonorités trop rigides. L'électronique donne un son trop propre; le succès du B-3 à roues phoniques, ce sont ses défauts qui l'on fait car il en est bourré, mais c'est comme ça que on l'aime!!!!

Sur ce temps avec les quelques pièces de générateurs de roues phoniques qui circulaient encore, certain modèles ont été mixés avec des conducteurs avec des circuits à semi-transistors pour le remplacement des capacités qui alimentaient les roues phoniques une a une mais le son, ce n'est quand même plus ça disons que sa ressemble un peu mais bon…..

 

Hammond/Suzuki X-B-3

Présenté à Los Angeles en 1991, le Hammond XB-2 et le futur XB-3 (et l'expandeur MIDI XM-1) s'inspirent totalement du B-3 légendaire et marquent le retour officiel de l'appellation Drawbars. Les nouveaux dirigeants de la Hammond/Suzuki Organ Compagny ont visiblement compris une chose : le B-3 est la référence dont on ne peut s'éloigner, c'est un instrument qui possède une âme.

Et puis dans les années 2000 le NEW B3 sortira, voilà qui va redorrer la marque HAMMOND, des variantes tel que le C3 MK2 sortiront ensuite, le style y est, le design est respecté dans les moindres détails et biensur le son tant attendu y est aussi, la roue phonique est désormais remplacé par la technologie de roues phoniques virtuelles... Mais c'est une autre histoire...!!!

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