Les Drawbars ou Tonebars
Le fameux système de 9 tirettes harmoniques, appelé à l'origine Drawbars par Laurens Hammond, puis Tonebars par la suite pour revenir actuellement au nom de Drawbars. Les premiers Drawbars qui équipaient les A / BC / E / CV était des drawbars en acier crantés et gravé, pour ensuite devenir des lamelles linéaires qui glissaient... elles correspondent chacune à une onde sinusoïdale à différente hauteur comme sur les Orgues à tuyaux. Chaque tirette est représentée par un chiffre suivi d'une indication de longueur (en pieds):
- 16' (brun) 5' 1/3 (brun)
- 8' (blanc) 4' (blanc)
- 2' 2/3 (noir)
- 2' (blanc)
- 1' 3/5 (noir)
- 1' 1/3 (noir)
- 1' (blanc).
Comme vous voyez sur ce petit schéma, chaque Drawbars ou Tirettes partagent ses sonoritées à une ou plusieurs note. Si vous jouez un Do3, les 9 tirettes délivrent respectivement les notes Do2, Sol3, Do3, Do4, Sol4, Do5, Sol5, Do6 et le volume de chaque tirette se règle avec une graduation allant de 0=OFF à 8=FULL
Par exemple, le chiffre 8' appartient à la terminologie de l'orgue liturgique et signifie que le tuyau nécessaire à produire la note la plus basse sur le clavier de l'orgue mesure 8 pieds de long (soit environ 2,40 m). En jouant un Do3 sur l'orgue Hammond, les neufs tirettes délivrent respectivement les notes Do2, Sol3, Do3 (le fondamental), Do4, Sol4, Do5, Mi5, Sol5, et Do6. Les drawbars permettaient de contrôler le mélange des fondamentales et des harmoniques sur 8 niveaux. Un son composé peut se construire simplement en jouant sur les 9 tirettes harmoniques qui ont le rôle d'une console de mixage. Chaque barre de niveau arrivait directement sur un transformateur, le "Matching Transformer". Là encore, des problèmes de phase intervenaient, procurant un son vivant que les mélangeurs résistifs n'ont jamais pu imiter.
N'oubliez pas, il existe 134 217 278 sons grâce aux Drawbars, à multiplier par 6 pour les vibratos, puis par 3 pour les percussions, puis par 2 pour les claviers.
